C'est le titre donné à un article dans THECONVERSATION.com (L’expertise universitaire, l’exigence journalistique) que vous trouverez en lien ici. Si son contenu semble allez dans le sens d'une réponse affirmative, il n'en demeure pas moins qu'à minima, le titre pose question ... au moins tout autant que l'objectif poursuivit à poser la question de l'intérêt de respecter le droit de tout enfant ! Si l'article reprend des éclairages intéressants .... il est juste dommage que l'égal accès à l'instruction pour tous inscrit dans la constitution de 1946, droit constitutionnel s'il en est, ne soit pas rappelé en préambule du questionnement. D'autant plus qu'il s'agit d'une liberté dont nul ne peut se voir priver .... au nom de la non discrimination et que la loi de 2005 a été écrite pour rappeler ses évidences : l'école est un droit pour tous les enfants, la formation scolaire une obligation pour toutes les écoles, une obligation de l'état. Ainsi, on pourra se demander pourquoi l'on s'interroge de respecter ce droit pour tous ... uniquement pour une certaine catégorie d'enfants que l'on étiquette "handicapés" ? Aurait on idée en 2020 d'étudier l'intérêt de la mixité sociale, ethnique, culturelle .... ? Bien entendu non, chacun s'en offusquerait, à très juste titre d'ailleurs ! Alors on se demande un peu pourquoi l'on ne se se sera pas appuyé sur les théories de l'exclusion ou celles des vulnérabilités connues des sociologues et/ou psychologue sociaux pour choisir le titre de cet article ? Depuis quand la psychologie pourraient elle expliquer le déni de droit, la stigmatisation et l'exclusion ? Un droit fondamental devrait il pour s'appliquer dépendre de l'envie de ceux payés par nos impôts de l'appliquer ? Une telle question ne pourra alors qu'alimenter les polémiques qui nous animent depuis des décennies où au lieu d'adapter la norme aux différents profils de nos enfants, on s'autorisera encore et encore à définir quels profils seraient susceptibles de tirer profit de l'école pour savoir si l'on respectera le droit de la fréquenter faisant fi de ce simple respect de la dignité que l'on doit à tout humain ... de ne pas le considérer comme un humanité à part, une sous-humanité pour ne pas bousculer ses habitudes, ces certitudes. Alors oui, en France, on ne mesure pas autant les bienfaits sur tous les élèves de l'inclusion par rapport à d'autre pays.... et pour cause, avant d'en mesurer les bénéfices, il faudra peut-être commencer par l'appliquer ! Et le jour où une réelle volonté politique naîtra, au delà des simples déclarations de bonne volonté, alors ceux qui nous gouvernent veilleront peut-être à faire appliquer les lois, sans débats et remise en cause de la constitution. On pourra peut-être alors lire des propositions concrètes sur la manière de lever les obstacles quant à la prise en compte du handicap dans une société qui accuse 50 ans de retard en la matière. Avec un peu d'humilité, peut-être pourra t-on demander à nos voisins comment ils font, aux personnes concernées ce qui les empêchent ... au lieu d'inviter à ce déversement de validisme nauséabond où la souffrance de ceux qui excluent vient supplée celle de ceux qui sont exclus.
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